Reconnaitre un arrêt cardiaque

Comment reconnaitre un arrêt cardiaque ?

Une personne s'écroule brusquement. Elle a perdu connaissance et se retrouve  allongée au sol.

inconscience, gasp- S’assurer qu’il n’existe aucun danger aux alentours, s’en protéger éventuellement afin d'éviter le surracident.

- Constater immédiatement l’absence des signes de vie : la victime est inconsciente et ne respire plus.

 - La victime est inconsciente : elle n’émet aucun son quand on lui parle et n'a pas de réaction quand on lui demande de serrer la main.

- Crier « à l’aide » si vous êtes seul pour avoir l’aide d’autres personnes.vérification respiration





 - Allonger la victime sur le dos pour vérifier sa respiration.

 La victime ne respire pas : ni le ventre, ni la poitrine ne se soulève. Au besoin vérifier l’absence de mouvements en posant la main sur le ventre, au-dessus du nombril.




Quels sont les symptômes d'un arrêt cardiaque ?

Une personne inconsciente qui ne respire pas est en arrêt cardiaque.

Constat:

  • Pâleur ou cyanose (couleur bleuâtre concecutif au manque d'oxygénation des tissus)
  • Les pupilles se mettent en mydriase (elles se dilatent)

Elle a besoin immédiatement d’une réanimation cardio-pulmonaire (RCP).
Une victime inconsciente qui présente des mouvements respiratoires irréguliers ou anormaux a aussi besoin d’une RCP: il convient de bien faire attention aux pièges que constituent les gasps.  Cette manière anormale de respirer, qui se retrouve au tout début d'un arrêt cardiaque, peut laisser croire, à tort, que la victime respire.  
Les affres de la mort ou gasps se voient lors de l’ultime effort de l’agonie (lutte contre la mort) quand le moribond cherche désespérément de l’air.

Le faciès est affreux: les yeux grands ouverts, les pupilles complètement dilatées, la bouche s’ouvre spasmodiquement, les ailes du nez battent, tous les muscles de la face se contractent au même rythme. S’il n’y a pas d’autre cause évidente, ce faciès avec son rictus tragique estcaractéristique de l’arrêt cardiaque : il impose la mise en route immédiate de la ressuscitation cardiorespiratoire (massage cardiaque, bouche à bouche, etc.).

Chez le nouveau-né, ce trouble respiratoire peut survenir en cas d’anoxie ou de lésion cérébro-méningée: il se caractérise alors par des inspirations saccadées, en hoquet.
Avec les gasps, on peut se faire piéger : croire que la victime respire alors qu'elle est en train de mourir. On perd du temps.
En cas de soupçon d'arrêt cardiaque, il faut commencer immédiatement le massage cardiaque. Avec les bras bien tendus, le geste consiste à appuyer sur la poitrine pour faire circuler le sang.